La fête nationale mauricienne ou fête de l’indépendance
La fête nationale mauricienne a lieu chaque 12 mars afin de célébrer l’accès à l’indépendance de l’île le 12 mars 1968. Tour à tour hollandaise, française puis britannique, l’île accède à l’indépendance politique et économique après le référendum du 7 août 1967 où le « oui » l’emporte à 56% des voix. Certains Mauriciens regrettent néanmoins ce choix, comme les Rodriguais qui ont voté par la négative à la majorité, mais surtout les Chagossiens qui perdirent définitivement leur île et le droit d’y séjourner, Sir Seewoosagur Ramgoolam ayant du sacrifier Les Chagos – au profit des États-Unis qui en font une base militaire – afin d’obtenir l’accès à l’indépendance pour son pays.
Le pays est désormais une république à part entière, depuis 1992, qui a toutefois conservé le système parlementaire de type britannique, faisant toujours partie du Commonwealth. Démocratie stable, le pays attire aujourd’hui de nombreux investisseurs étrangers participant ainsi à sa prospérité. Depuis le Vème sommet de 1993, Maurice fait également partie de la Francophonie.
En 2018, l’Île Maurice fête le cinquantenaire de son indépendance, l’occasion pour le peuple mauricien de faire le bilan du chemin parcouru, d’être fier de ce qu’il a accompli et de viser toujours plus haut pour l’avenir, uni, volontaire et confiant…
Symbolique du drapeau mauricien
Le drapeau mauricien est constitué de quatre bandes de même proportion et de couleurs différentes. Chaque couleur a une signification particulière.
Le rouge : couleur des flamboyants. Il représente également le foyer d’incendie aux quatre phares de l’horizon et le sang répandu par les aïeux.
Le Bleu : la couleur de l’Océan Indien et le bleu du ciel.
Le jaune : couleur du sable et du soleil.
Le vert : couleur de la nature luxuriante ainsi que les champs de canne à sucre qui recouvre une grande partie de l’Île et qui reste un pilier important de l’économie mauricienne.
Les Pavillons
Pavillon civil
Pavillon d’État
Pavillon de guerre
Hymne national mauricien : Motherland
écrit par Jean-Georges Prosper et composé par Philippe Gentil (1968).
Glory to thee, Motherland
O motherland of mine.
Sweet is thy beauty,
Sweet is thy fragrance,
Around thee we gather
As one people,
As one nation,
In peace, justice and liberty.
Beloved Country,
May God bless thee
For ever and ever.