Lorsque l’artiste tombe amoureux de son modèle
Entre Françoise et Maurice, c’est une véritable histoire d’amour! Arrivée dans l’île, il y a trente ans, pour y peindre quelques jours après fait de même à La Réunion, notre peintre, française d’origine, ne qui quittera plus l’île pour qui le coup de coeur est immédiat. Elle y renconctre d’ailleurs l’homme de sa vie ce qui lui permettra vraiment de pénétrer de l’intérieur cette « âme » mauricienne qui lui tient tant à coeur. Rapidement, elle saisit des instants uniques dans la vie des Mauriciens qu’elle observe et avec qui elle échange des impressions, des souvenirs, des morceaux de quotidien qui impreigne le coeur et l’histoire de l’île. Ses techniques? Le pinceau et le couteau alliés à des pigments uniques fruits du savoir-faire de l’artiste.
Une toile de la vie quodtidienne
Habitant Grand Baie, la vie quotidienne des pêcheurs l’inspire. Leur retour sur la plage, l’attente des femmes venues chercher le fruit de plusieurs heures de labeur, et les éventuels acheteurs qui se pressent devant des étalages improvisés au bord de la route. Ses tableaux respirent cette joie de vivre simple, authentique et chaque jour réinventée à travers des toiles chatoyantes, vivantes et quasi magiques tant on a la sensation de voir évoluer les personnages sous nos yeux émerveillés.
Les coupeuses de canne des champs, qui se trouvent en face de sa galerie, sont également une source d’inspiration inépuisables pour l’artiste qui se « régale » de ce spectable pourant devenu, aujourd’hui, rare. Ces femmes, exceptionnelles de courage et d’endurance, viennent, après une dure journée de travail sous le soleil brûlant de Maurice, se rafraîchir à l’ombre de sa galerie. Elles dégustent alors une boisson froide en « décortiquant » le travail de l’artiste quant à leurs gestes et attitudes restituées sur la toile, pimentant leurs remarques de rires et d’anecdotes.
Port-Louis est également un modèle privilégié de notre peintre, mauricienne d’adoption. Elle capte ses moments rares de la vie des habitants de la capitale, au détour d’une rue chez le marchand de dolls puri, la boutik sinois, aujourd’hui disparue, ou figeant les discussions intemporelles des anciens assis à l’ombre d’un banc de béton de fortune…
Un travail d’art et de mémoire
Au-delà’de l’art lui-même, c’est véritablement un travail de mémoire que Françoise Vrot nous propose à travers ses tableaux qui sont autant de trésors artistiques qu’historiques. Elle nous dévoile ainsi les multiples facettes de cette culture mauricienne qui lui tant à coeur, ses paysage,s figés par le temps, des champs de canne, les lagons turquoises, qui font tellement rêver les touristes du monde entier, mais surtourt et essentiellement lame moris, celle des tous ces mauriciens dont la joie de vivre, le sourire et la pluricité culturelle nous est offerte à travers des toiles sans cesse réinventées où se mêle passé, présent et, elle l’espère, avenir, afin de nous laisser une trace indélébile de cette île unique et magique de l’Océan indien…
À DÉCOUVRIR OU À REDÉCOUVRIR D’URGENCE!!!